Listento Poètes & chansons : Jacques Prévert by Jacques Prevert on Deezer. Les feuilles mortes, Je suis comme je suis, Tournesol

Je suis comme je suis raconte l’histoire d’une femme qui aime les hommes. Une femme qui est cible de jugements… mais qui ne changera pas. Il y des poèmes qui résonnent comme une évidence. Je suis comme je suis a été l’un d’entre eux pour le réalisateur Pierre-Maxime Mory. Une actrice, Eva Menis-Mercier, lui a partagé ce texte de Jacques Prévert et, très rapidement, cette découverte s’est transformée en ce court-métrage onirique… J’aime celui qui m’aime Est-ce ma faute à moi Si ce n’est pas le même Que j’aime à chaque fois » Moi aussi, j’ai été touchée par ces mots si justes, qui ont 70 ans mais dans lesquels je me reconnais au présent. Alors j’ai cherché à en savoir plus auprès du réalisateur de ce court-métrage, Pierre-Maxime Mory. Interview de Pierre-Maxime Mory, réalisateur de Je suis comme je suis Dans quel contexte as-tu réalisé ce court-métrage ? Le projet a commencé juste après les attentats de novembre 2015. C’était quelque chose d’impulsif, comme une envie de créer par amour de l’art. Ce film reste connecté à cette période pour moi. Tout a été auto-produit. La préparation et le tournage se sont faits très rapidement, en moins de 10 jours, et puis on a mis plus d’un an à finaliser ce court-métrage. » Quel message souhaitais-tu faire passer ? La forme même de l’écriture poétique incite à ne pas être trop explicite, donc j’avoue ne pas être très motivé à m’exprimer sur un possible message caché… Bien entendu, il y a un message féministe fort, mais pour moi il y a quelque chose de poétique avant tout. » C’est peut-être ça qui me plaît le plus le flou qui entoure cette vidéo. À nous de l’interpréter à notre manière, comme une poésie. À lire aussi Amandla Stenberg Rue de Hunger Games écrit un poème sur la différence Publié le 09 mars 2017 à 11h44 11 mars 2017 à 10h41 mimie-69 Mais.... J'ai découvert Prévert il y a bien longtemps, et ce poème est mon préféré depuis tout aussi longtemps. Mais ce texte parle d'une femme forte, libre, mais aussi et surtout de prostitution... La liberté qu'elle a, elle la perd à travers son corps. Je ne l'ai pas du tout retrouver dans ce court métrage.... Très déçue, même si les images sont belles, et qu'il est touchant. 1

Signup for Deezer and listen to Je suis comme je suis by Jacques Prévert and 90 million more tracks. Russia is waging a disgraceful war on Ukraine. Russia is waging a disgraceful war on Ukraine. Stand With Ukraine! Artiste Jacques Prévert •Interprété aussi par Juliette Gréco, Wende Snijders Wende Traductions allemand •Traductions des reprises anglais, italien français français Je suis comme je suis ✕ Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Quand j'ai envie de rire Oui je ris aux éclats J'aime celui qui m'aime Est-ce ma faute à moi Si ce n'est pas le même Que j'aime à chaque fois Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Que voulez-vous de plus Que voulez-vous de moiJe suis faite pour plaire Et n'y puis rien changer Mes talons sont trop hauts Ma taille trop cambrée Mes seins beaucoup trop durs Et mes yeux trop cernés Et puis après Qu'est-ce que ça peut vous faire Je suis comme je suis Je plais à qui je plaisQu'est-ce que ça peut vous faire Ce qui m'est arrivé Oui j'ai aimé quelqu'un Oui quelqu'un m'a aimée Comme les enfants qui s'aiment Simplement savent aimer Aimer aimer Pourquoi me questionner Je suis là pour vous plaire Et n'y puis rien changer ✕Dernière modification par Valeriu Raut Mer, 16/12/2020 - 0925 Ajouter une nouvelle traduction Ajouter une nouvelle demande Traductions de Je suis comme je ... » Music Tales Read about music throughout history
Jesuis comme je suis, réalisé par Marion Auvin (EMCA) Animation 2 D traditionnelle Dans ce poème de Jacques Prévert, une femme nous
Je suis comme je suis - Jacques Prévert Je suis comme je suisJe suis faite comme çaQuand j'ai envie de rireOui je ris aux éclatsJ'aime celui qui m'aimeEst-ce ma faute à moiSi ce n'est pas le mêmeQue j'aime chaque foisJe suis comme je suisJe suis faite comme çaQue voulez-vous de plusQue voulez-vous de moiJe suis faite pour plaireEt n'y puis rien changerMes talons sont trop hautsMa taille trop cambréeMes seins beaucoup trop dursEt mes yeux trop cernésEt puis aprèsQu'est-ce que ça peut vous faireJe suis comme je suisJe plais à qui je plaisQu'est-ce que ça peut vous faireCe qui m'est arrivéOui j'ai aimé quelqu'unOui quelqu'un m'a aiméComme les enfants qui s'aimentSimplement savent aimerAimer aimer...Pourquoi me questionnerJe suis là pour vous plaireEt n'y puis rien changer. Musique Comptine d'un autre été l'après-midi - Yann TiersenPhoto Eva TINGHINO pour voir en plus grand, cliquez ici Add this video to my blog Posted on Friday, 19 December 2008 at 610 PM
jesuis comme je suis je suis faite comme ça quand j'ai envie de rire oui je ris aux éclats j'aime celui qui m'aime est-ce ma faute à moi si ce n'est pas le même que j'aime chaque fois je suis
Pourquoi on m'a coupé la tête? Je peux bien le dire maintenant, tout s'efface avec le temps. C'était si simple, vraiment. J'étais allé passer la soirée chez des amis mais il y avait beaucoup de monde et je m'ennuyais. A cette époque j'étais un peu triste et j'avais facilement mal à la tête. Cette atmosphère de fête m'irritait et me fatiguait. Je pris congé. La maîtresse de maison me prévint que la minuterie était détraquée et que l'ascenseur était en panne lui aussi. — Je peux vous faire un peu de lumière, attendez. — De la lumière, vous plaisantez, lui dis-je, je suis comme les chats, moi, je vois clair la nuit. — Vous entendez, dit-elle à ses amis, il est comme les chats, c'est merveilleux, il voit clair la nuit. Pourquoi avais-je dit cela, une façon de parler, une phrase polie et qui se voulait spirituelle, dégagée. Je commençais à descendre péniblement les premières marches de l'escalier et les petites barres de cuivre du tapis faisaient un bruit curieux sous mes pas qui glissaient. J'étais dans une si noire obscurité que j'eus d'abord envie de remonter et d'appeler. Je fouillais d'abord mes poches, mais vainement, pas d'allumettes. Je m'assis et réfléchis, à quoi, je ne sais plus, j'attendais peut-être que quelqu'un vînt à mon secours sans, bien entendu, savoir ou deviner que j'avais besoin d'aide. Me relevant péniblement et ne trouvant pas la rampe, je me heurtais violemment contre un mur et me mis à saigner du nez. Cherchant dans mes poches un mouchoir, je mis enfin la main sur une boîte d'allumettes avec, fort malencontreusement, une seule allumette dedans. Je rallumai avec d'infinies précautions et, cherchant une nouvelle fois la rampe, j'aperçus d'abord dans un miroir, sur le palier de l'étage où je m'étais arrêté, mon visage couvert de sang. Et ce fut à nouveau l'obscurité. Je me trouvais de plus en plus désemparé. Soudain, étendant au hasard, à tâtons, la main, je touchai un serpent qui se mit à glisser. Charmante soirée. Ce serpent, c'était tout simplement la rampe que par bonheur j'avais retrouvée et qui rampait doucement sous ma main qui venait d'essuyer mon visage si stupidement ensanglanté. Je me mis alors à rire j'étais sauvé. Et comme je descendais allègrement mais prudemment, je fus tout à coup renversé par quelqu'un ou quelque chose qui, à toute vitesse, lui ou elle aussi, descendait en même temps qu'une petite flamme, sans aucun doute celle d'un briquet. Me relevant encore une fois, je marchai à nouveau dans le noir, mes deux mains devant moi. Ces deux mains rencontrèrent le mur et le mur céda... Ce n'était pas le mur mais une porte entrouverte. Soudain de la musique et de la lumière venant des étages supérieurs ! Sans aucun doute des invités qui, à leur tour, descendaient et que la maîtresse de maison accompagnait, un flambeau à la main. Vraiment, je ne savais où me mettre et ce n'était pas une façon de parler; aussi, profitant de cette porte pour me dissimuler, je pénétrai plus avant, quand tout à coup, dans la lumière qui grandissait, je découvris un corps étendu à mes pieds. C'était le corps d'Antoinette. Elle était là, couchée, les yeux ouverts, la gorge aussi. Antoinette avec qui j'avais vécu si longtemps et qui, le mois dernier, m'avait abandonné. Antoinette que j'avais suppliée, que j'avais même menacée. Je ne pus retenir un cri. De terreur, ce cri et de stupeur aussi. La maîtresse de maison, les invités se précipitent, des portes s'ouvrent, d'autres lumières bientôt se mêlent à la leur, portées par d'autres locataires déshabillés, terrorisés et blêmes. Beaucoup de temps déjà s'était écoulé depuis que j'avais pris congé et j'étais là, muet et couvert de sang, hagard comme dans les pires histoires. Près du oorps de mon amie perdue et — en quel état — retrouvée, sur le parquet, une lame luisait comme un morceau de lune dans un ciel étoile. Dans chaque main tremblante une lumière bougeait. Présence inexplicable ou bien trop expliquée. Vous voyez d'ici le procès le pourvoi rejeté, le petit verre, le crucifix à embrasser et encore comme une lune, le couperet d'acier. Que voulez-vous, mettez-vous à ma place. Que pouvais-je dire, que pouvais-je raconter? J'avais passé un trop mauvais quart d'heure dans les mornes ténèbres de ce noir escalier et j'avais eu la folle imprudence d'affirmer je vois clair la nuit, moi, je suis comme les chats. Qui m'aurait cru alors et sans me rire au nez ? Oui, j'en suis sûr, on m'aurait ri au nez pendant de longues, de trop longues années à mon gré. J'ai préféré me taire plutôt que d'être ridiculisé. Jacques Prévert jesuis comme je suis Jacques Prévert. L'escargot Henri Dès. Infos sur "Chanson des escargots qui vont à l'enterrement." : Interprète : Jacques Prévert. Label : BLV. Paroles certifiées par nos experts + de Paroles de Jacques Prévert . a la belle etoile; Le Bouquet; compagnons des mauvais jours; les bruits de la nuit ; Mouloudji : Barbara; et la fete continue;

Je suis comme je suisJe suis faite comme çaQuand j'ai envie de rireQue je ris aux éclatsJ'aime celui qui m'aimeEst-ce ma faute à moiSi ce n'est pas le mêmeQue j'aime à chaque foisJe suis comme je suisJe suis faite comme çaQue voulez-vous de plusQue voulez-vous de moi Qu'est que ça peut vous faireCe qui m'est arrivéOui j'aimé quelqu'unOui quelqu'un m'aiméeComme les enfants qui s'aimentSimplement savent aimerAimer aimer ...Pourquoi me questionnerJe suis là pour vous plaireEt n'y puis rien y changer. Posted on Tuesday, 22 March 2011 at 1247 PM

ÉcoutezPoètes & chansons : Jacques Prévert par Jacques Prévert sur Deezer. Les feuilles mortes, Je suis comme je suis, Tournesol Bof Je te salue geai d’eau d’un noir de jais que je connus jadis oiseau des fées oiseau de feu oiseau des rues oiseau des portefaix des enfants et des fous Je te salue oiseau marrant […] Plus C'était OK J'ai aimé C’est l’été, de jeunes garçons, des enfants, font le tour des alignements de Carnac en racontant aux touristes le mystère des pierres levées. Bien sûr, ils ont appris cela par cœur, mais leur voix monocorde […] Plus A Paul et Virginie au tenon et à la mortaise à la chèvre et au chou à la paille et à la poutre au-dessus et au-dessous du panier à Saint-Pierre et à Miquelon à la […] Plus Captif, un jeune lion grandissait et plus il grandissait, plus les barreaux de sa cage grossissaient, du moins c’est le jeune lion qui le croyait… En réalité, on le changeait de cage pendant son sommeil. […] Plus A la pêche à la baleine, à la pêche à la baleine, Disait le père d’une voix courroucée A son fils Prosper, sous l’armoire allongé, A la pêche à la baleine, à la pêche à […] Plus Où je vais, d’où je viens. Pourquoi je suis trempée. Voyons, ça se voit bien. Il pleut. La pluie, c’est de la pluie Je vais dessous, et puis. Et puis c’est tout. Passez votre chemin […] Plus Oiseau fou de terreur perdu dans le métro chagrin multicolore cauchemar de la mariée clef de son troupeau de songes aux abattoirs menés alcôve du secret et caillou dans la mare météore soudain vert disparu […] Plus Dans les ruines d’une cathédrale Un boucher pleure comme un veau A cause de la mort d’un oiseau Et couchée sur les dalles craquelées Une cloche écroulée et fêlée Montre son battant rouillé On dirait […] Plus L’exposition est universelle La galerie des machines infernales et célestes Est ouverte Et des sergents de ville d’eau de Vichy Et de Lourdes Et de toutes les autres villes Et de tous les autres pays […] Plus Aujourd’hui comme en 1925 comme en 1936 comme en 1943 dans la rue Dauphine quand il allait chercher à manger pour ses chats de la rue Mazarine avant d’être cravaté emporté déporté tué par la […] Plus Étranges étrangers Kabyles de la Chapelle et des quais de Javel hommes des pays loin cobayes des colonies doux petits musiciens soleils adolescents de la porte d’Italie Boumians de la porte de Saint-Ouen Apatrides dAubervilliers […] Plus Bof Entre les barreaux des locaux disciplinaires une orange passe comme un éclair et tombe dans la tinette comme une pierre Et le prisonnier tout éclaboussé de merde resplendit tout illuminé de joie Elle ne m’a […] Plus
AnalyseDu Poème Je Suis Comme Je Suis De Jacques Prévert Page 6 sur 31 - Environ 306 essais Histoire des arts doisneau (Manuel des technologiques, p. 172) Jacques Prévert, " La promenade de Picasso ", Paroles. 1947. Une lecture cursive au choix : Anthologie de la poésie française de Villon à Verlaine, Le Livre de poche ou 128 poèmes en langue française de
Résumé Entrez, Mesdames et Messieurs, entrez… Les jeunes et les vieux… Entrez les amoureux ! Justement on va parler de vous, ça vous intéresse… Venez voir vivre et mourir, aimer et souffrir, comme on dit dans les chansons, les Enfants du Paradis… Nous allons vous raconter leur destin et le vôtre du même coup… Un marchand d’habits, la beauté, la gloire, les ports d’hôtel complices, les coulisses et Pierrot au clair de lune, ce sont les histoires de tout le monde et de toujours… C’est la vie, qui ne commence ni ne finit, l’amour, la mort, hier comme aujourd’hui. » – Nino Franck, 1945 Avis Les Enfants du Paradis est un film que j’adore et ses magnifiques dialogues que l’on doit au grand Prévert y sont pour beaucoup. Je n’ai donc pas hésité très longtemps avant de me plonger dans la réédition de son scénario afin de profiter encore plus de toute la poésie de ce film et quelle poésie ! Je ne me lasse pas de lire et de relire certains passages tant je suis amoureux de ces dialogues ! Si le film est très fidèle au scénario, on distingue tout de même quelques différences. Tout d’abord dans le nom des personnages Lacenaire s’appelle Mécenaire ; Frédérick Lemaître s’appelle Frédérick Leprince et les Deburau portent le nom de Taburau. Mais la principale différence avec le film réside dans la fin de l’histoire. Il se trouve en effet qu’une troisième époque avait été imaginée pour le film qui n’a malheureusement pas vu le jour. Elle aurait dû raconter le passage de la vie de Baptiste Deburau où il tue un homme en voulant défendre sa femme. C’est ce qui arrive à la fin de ce scénario Baptiste tue le marchand d’habits en voulant protéger Garance. Quand on regarde Les enfants du paradis, on s’aperçoit vite de la présence d’une mise en abyme. Le film débute par les 3 coups » et un rideau qui se lève pour créer l’ambiance d’un théâtre dans le théâtre. De même, la scène de pantomime jouée par Baptiste dans la première époque n’est pas sans évoquer l’histoire de Baptiste, Garance et Frédérick. Avec la fin de ce scénario, on comprend cette fois que la pantomime jouée dans la seconde époque, où Baptiste tue le marchand d’habits, est une façon d’illustrer le drame tragique qui se prépare. Ceci est souligné par la réplique de Jéricho en partie coupée dans le film Quand on pense que tous les soirs Baptiste assassine un pauvre vieux bonhomme comme moi… et pour amuser le monde encore… Sans parler du mauvais exemple… Ca vous amuserait peut-être… hein… qu’un de vos clients… une petite arsouille, attende le bon papa Josué, au coin d’une rue, et qu’il le refroidisse gentiment… comme aux Funambules » Ce scénario est donc à découvrir en complément du film pour mieux en apprécier toute la beauté et toute la profondeur. On notera aussi que cette édition est accompagnée d’un avant-propos de Carole Aurouet sur la genèse des Enfants du Paradis ainsi que de la reproduction de plusieurs documents photographies, lettres, contrats… liés au film. Un ouvrage qui plaira à tous ceux qui ont apprécié le film ou tout simplement qui aiment la poésie de Prévert. Pour moi c’est un grand coup de cœur ! A découvrir également, l’exposition Les enfants du Paradis à la Cinémathèque jusqu’au 23 janvier 2013. Extraits Extrait 1/3 BAPTISTE – Quand j’étais malheureux… je dormais… je rêvais… Mais les gens n’aiment pas qu’on rêve… souriant alors ils vous cognent dessus histoire de vous réveiller un peu »… Les yeux soudain brillants, les dents serrées. Heureusement, j’avais le sommeil dur », plus dur que les coups, et je leur échappais en dormant, en rêvant… Oui je rêvais… j’espérais, j’attendais… Brusquement. C’est peut-être vous que j’attendais ! GARANCE ironique. – Déjà ! BAPTISTE très grave. – Pourquoi pas… Je vous voyais peut-être déjà dans mes rêves, ne souriez pas… nous ne savons rien de ces choses-là et peut-être qu’aujourd’hui en me jetant cette fleur… peut-être m’avez-vous réveillé pour toujours ! GARANCE surprise et touchée. – Quel drôle de garçon vous faites ! BAPTISTE la regardant émerveillé. – Comme vous êtes belle… GARANCE haussant les épaules. – Je ne suis pas belle… Je suis vivante… c’est tout ! BAPTISTE approchant son visage du sien et la voix tremblante d’émotion. – Vous êtes la plus vivante… Jamais je n’oublierai cette nuit… et la lumière de vos yeux. GARANCE – Oh la lumière ! Elle sourit. Une petite lueur comme tout le monde. Extrait 2/3 BAPTISTE – La lune… bien sûr… la lune éclatant d’un triste rire c’est mon pays, la lune ! A mi-voix avec une sourde amertume. Celui-là n’est pas des nôtres, il n’est pas né comme nous. Une nuit que la lune était pleine il est tombé, c’est tout ! Hochant la tête et imitant toujours les autres ». Et il ne veut rien entendre… et il ne veut rien comprendre… et il rêve de choses impossibles… Brusquement. Et pourquoi… impossibles… puisque je les rêve ces choses » ! Extrait 3/3 GARANCE levant ses yeux brillants de plaisir. – Ecoute Frédérick, écoute le paradis ! J’aime les entendre rire, comme cela aux éclats ! Secouant doucement et tristement la tête. Je riais comme cela moi aussi autrefois, oui, j’éclatais de rire, sans raison, sans penser à rien d’autre qu’au rire… soupir… et maintenant ! FREDERICK – Maintenant tu es triste ? GARANCE – Non… je ne suis pas triste… mais je ne suis pas gaie non plus. Souriant avec mélancolie. Dans la boîte à musique un petit ressort s’est cassé… se tournant à nouveau vers la scène et l’air est toujours le même, mais la musique a changé ! Note 1943 2012 pour la présente édition – 173 pages – ISBN 978-2-07-013857-9 Jacques Prévert 1900-1977 – Français Heureux papa de Culturez-vous ! Trentenaire parisien passionné par l'art, la culture, le patrimoine et les voyages, je suis un flâneur professionnel et un éternel curieux 😉
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